Charles Maurras, né le à Martigues (Bouches-du-Rhône) et mort le à Saint-Symphorien-lès-Tours (Indre-et-Loire), est un journaliste, essayiste, homme politique et poète français.
Écrivain défenseur de la culture provençale appartenant au Félibrige et agnostique dans sa jeunesse, il se rapproche ensuite des milieux catholiques et antidreyfusards. Il dirige le journal L'Action française, fer de lance du mouvement homonyme, d’inspiration nationaliste, fédéraliste et contre-révolutionnaire qui devient le principal mouvement intellectuel et politique d'extrême droite sous la Troisième République.
Il met en avant une doctrine basée sur l'antisémitisme d'État et la xénophobie, et prône un changement de régime en faveur d'une monarchie héréditaire fondée sur une vision réaliste des relations internationales.
Bien qu'anti-allemand et anti-nazi, il soutient Pétain sous Vichy et l'instauration d'une législation antisémite. Poursuivant la publication de L'Action française sous l'occupation allemande, il réclame l'exécution de résistants. Arrêté à la Libération, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale. Il est gracié pour raisons de santé en .
Sa condamnation à la dégradation nationale entraîne automatiquement sa radiation de l’Institut de France ; il avait été élu à l'Académie française le .
Son parcours et sa pensée jouent un rôle essentiel au sein de la droite et de l'extrême droite en France. Il a influencé notamment De Gaulle, mais aussi la droite nationaliste.
Source : Wikipedia