Charles Michel, né le à Namur, est un homme d'État belge, membre du Mouvement réformateur (MR). Il est Premier ministre du au , puis président du Conseil européen depuis le .
Il est issu d'une famille d'entrepreneurs flamands, originaire de Hoegaarden. Son père Louis et son frère Mathieu sont tous les deux des hommes politiques libéraux francophones. Il grandit à Jodoigne, où il rejoint en le mouvement de jeunesse du Parti réformateur libéral (PRL). Il est élu deux ans plus tard au conseil provincial du Brabant wallon, dont il devient vice-président en .
Il fait son entrée à la Chambre des représentants en , étant à 23 ans le benjamin de l'assemblée. L'année suivante, il est désigné ministre des Affaires intérieures du gouvernement wallon. Il exerce cette responsabilité jusqu'en , quand le Mouvement réformateur est rejeté dans l'opposition par les socialistes.
Au cours des élections communales de , il se fait élire bourgmestre de Wavre, mais se trouve empêché dès , lorsqu'il accède au gouvernement fédéral comme ministre de la Coopération au développement. Après l'échec du MR aux élections de et de , il obtient le départ de Didier Reynders de la direction du parti et est élu à sa succession.
En , un mois après les élections fédérales de , le roi Philippe le charge d'une mission d'information, puis lui confie un mandat de formation — conjointement avec Kris Peeters — d'une « coalition suédoise », surnommée « kamikaze » par ses détracteurs car le MR y sera le seul parti francophone. Étant parvenu à établir un accord de gouvernement, il est assermenté Premier ministre en et s'appuie donc sur une majorité où siègent notamment les nationalistes flamands de la N-VA. Plus jeune chef du gouvernement de l'histoire belge, il mène une politique libérale associant privatisation des services publics, réduction des dépenses publiques, réforme des retraites et déréglementation du marché du travail.
Il remet sa démission en , environ dix jours après que la N-VA a quitté la coalition pour dénoncer la signature par le gouvernement du Pacte mondial sur les migrations. Le souverain le charge d'expédier les affaires courantes jusqu'aux élections de .
Choisi pour succéder à Donald Tusk à la présidence du Conseil européen, il est remplacé comme Premier ministre belge par Sophie Wilmès.
Source : Wikipedia