Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, est un écrivain et un poète français, né le dans l'ancien 7e arrondissement de Paris, où il est mort le . Figure majeure du romantisme français, le « plus pur des écrivains romantiques de la France » selon Georges Gusdorf, il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles, notamment son ouvrage Les Filles du feu (1854), recueil de nouvelles qui comprend Sylvie et les sonnets Les Chimères, et sa nouvelle Aurélia publiée en 1855. Il a aussi publié un récit de voyage, le Voyage en Orient (1851).
Son œuvre, où le rêve, la mystique et l'ésotérisme sont omniprésents, se caractérise souvent par un aspect changeant qui se joue des contingences de l'espace et du temps, afin de reconstituer un univers poétique où la réalité, le songe et le souvenir se confondent, mais aussi l'histoire humaine qui finit par se mêler à sa mémoire personnelle. Cet univers intime du poète est en permanence placé sous le signe d'une quête de l'idéal féminin, dont il a poursuivi dans son œuvre et dans sa vie ce qui lui semblait être ses diverses incarnations, au travers de ses amours, des déesses antiques ou même de la Vierge.
Sombrant tôt dans une folie qui lui accorde néanmoins de longues périodes de lucidité, il finira par se suicider lors d'une glaciale nuit d'hiver. Héritier direct des romantiques allemands qu'il contribue à faire découvrir en France, son influence sera grande chez les symbolistes et même chez les surréalistes, par son intérêt pour l'intériorité psychique et notamment pour les rêves.
Source : Wikipedia