Résumé biographique

Jean Shrimpton, mannequin et actrice britannique née le 7 novembre 1942 à High Wycombe (Buckinghamshire), est une icône du « Swinging London » des années 1960, considérée comme l’une des toutes premières super-models mondiales et une figure majeure de la mode et de la culture visuelle.

Parcours

Jean Rosemary Shrimpton naît le 7 novembre 1942 à High Wycombe, dans le Buckinghamshire (Angleterre). Elle grandit en milieu rural dans une ferme et fréquente l’école St Bernard’s à Slough. À 17 ans, elle s’inscrit à l’académie de mannequins Lucie Clayton à Londres. En 1960, elle débute sa carrière de mannequin, posant pour de grandes maisons de couture et apparaissant rapidement dans les covers des magazines Vogue, Harper’s Bazaar et Vanity Fair.

Au cœur des années 1960, elle devient le visage du mouvement du « Swinging London »: sa coiffure courte, ses jambes longues et sa présence photographique incarnent un nouveau modèle de beauté. Elle collabore avec les photographes David Bailey et Terence Donovan, et joue le rôle principal dans le film « Privilege » (1967). Elle ralentit sa carrière de mannequin à partir des années 1970, tout en continuant à représenter des marques et à intervenir dans des projets culturels autour de la mode.

Repères de carrière

1960 : début dans l’agence Lucie Clayton à Londres.
1965 : apparaît en couverture de Vogue et Harper’s Bazaar, symbole du « Swinging London ».
1967 : rôle principal dans le film « Privilege ».
1968 : célèbre apparition controversée à l’hippodrome de Melbourne avec petite robe blanche, marquant une nouvelle ère dans la mode.
2009 : classée parmi les 26 meilleurs mannequins de tous les temps par Harper’s Bazaar.
2012 : figure parmi les « 100 most influential fashion icons » par Time magazine.

Vie personnelle et engagements

Jean Shrimpton se marie le 12 janvier 1979 avec le photographe Michael Cox. Le couple a un fils. Elle réside depuis longtemps en Angleterre, loin de l’agitation des podiums, et mène une vie discrète dédiée à la photographie et à la conservation du patrimoine de la mode.

Elle soutient des initiatives culturelles britanniques sur la mode, le design et l’histoire visuelle, intervenant parfois comme mentor ou invitée d’exposition. Elle est fréquemment sollicitée pour commenter l’évolution de l’industrie du mannequinat et l’influence du mouvement des années 1960.

Où la croiser ?

Jean Shrimpton vit principalement dans le Buckinghamshire, en Angleterre, et apparaît occasionnellement à Londres lors d’expositions ou d’événements de mode liés à l’époque des « Swinging Sixties ». Elle se rend également à Paris et Milan pour des galas de mode ou des hommages à la culture vestimentaire des années 1960.

Anecdotes

1 - Elle est surnommée « The Shrimp » (« la petite crevette ») en raison de sa silhouette longiligne au début de sa carrière.
2 - Son apparition à l’hippodrome de Melbourne en 1968 en robe blanche courte et sans gants choque l’élite australienne et se transforme en moment emblématique du changement de codes de la mode.
3 - Le magazine Time la classe en 2012 comme l’une des « 100 most influential fashion icons » depuis 1923.

Points clés

- Métier(s) : mannequin, actrice
- Résidence principale : Buckinghamshire (Angleterre)
- Relations : Michael Cox (époux depuis 1979)
- Enfants : un fils (information non confirmée selon les sources disponibles)
- Distinctions : Harper’s Bazaar « 26 best models of all time » 2009, Time « 100 fashion icons » 2012