Menu
Anniversaire CélébritéAnniversaire Célébrité
anniversaire-celebrite.com
Léon Gambetta

Léon Gambetta

Homme politique français


Mort à 44 ans
Date de naissance
Le lundi
Il est né il y a 186 ans, 9 mois et 21 jours
Date de mort
Le dimanche

Il est mort depuis 142 ans et 23 jours

Cause de la mort : cancer de l'estomac

Lieu de naissance
Cahors, France France
Nationalité : française France
Signe astro : Bélier

Léon Gambetta, né le à Cahors (Lot) et mort le à Sèvres (actuel département des Hauts-de-Seine), est un homme d'État français. Grande figure de l'enracinement de la Troisième République, il est président du Conseil du au .

Issu d'un milieu provincial modeste, il obtient une licence de droit à l'université de Paris, puis s'établit comme avocat. Opposant au Second Empire, il est révélé au grand public par « l'affaire Baudin » en . Il est élu député en 1869 en défendant le « programme de Belleville » qui soutient des propositions radicales derrière lesquelles se rangent les républicains comme l'extension des libertés publiques, la séparation des Églises et de l'État, le vote de l'impôt sur le revenu, l'élection des fonctionnaires ou la suppression des armées permanentes.

Le , à la suite du désastre de Sedan face à l'armée prussienne, il proclame le rétablissement de la République depuis l'hôtel de ville de Paris. Ministre de l'Intérieur du gouvernement de la Défense nationale, il s'implique dans la défense acharnée du territoire ; le , il quitte la capitale assiégée en ballon, afin d'organiser les combats en province. Opposé à l'armistice (28 janvier 1871), il démissionne le , peu après l'élection d'une Assemblée nationale majoritairement monarchiste. Il se place en retrait et lors du soulèvement de la Commune de Paris (mars-mai 1871), il se trouve en villégiature à Saint-Sébastien, en Espagne.

Après le traité de Francfort (10 mai), Léon Gambetta contribue à l'affermissement du régime républicain menacé par une assemblée qui soutient Adolphe Thiers, le vainqueur de la Commune. Chef de file de l'Union républicaine, il devient le « commis voyageur » de la République en multipliant les déplacements à travers le pays pour rallier progressivement la province à l'idée républicaine. Ses efforts conduisent les différents groupes vers une forme de compromis qui aboutit au vote des lois constitutionnelles de 1875 qui assurent la pérennité du régime. Devenu une figure des républicains modérés, Léon Gambetta promeut l'opportunisme qui préconise une adoption progressive des réformes prévues par le programme républicain afin de ne pas heurter l'opinion. Lors de la crise du 16 mai 1877, il s'oppose fermement au président Mac Mahon et participe à la rédaction du manifeste des 363 qui parvient à renforcer le pouvoir du parlement face au chef de l'État, amené à démissionner (20 janvier 1879).

Fort d'une popularité sans précédent, Léon Gambetta est président de la Chambre des députés de 1879 à 1881, puis est nommé président du Conseil le par le président de la République Jules Grévy, avec qui son inimitié est de notoriété publique. Alors qu'il espérait prendre la tête d'un « grand ministère » d'union républicaine et mener un ambitieux programme de réformes, Léon Gambetta essuie de nombreux refus et doit s'appuyer principalement sur des hommes sans expérience. Son gouvernement est mis en minorité deux mois plus tard sur un projet de réforme constitutionnelle, ce qui entraîne sa démission. Il meurt de maladie moins d'un an plus tard dans sa maison des Jardies à Sèvres (alors en Seine-et-Oise), à l'âge de 44 ans.

Orateur de talent, tribun charismatique, Léon Gambetta suscite un engouement populaire exceptionnel au point que certains de ses adversaires le dépeignent comme un dictateur en puissance. Bien qu'il n'ait que très rarement exercé effectivement le pouvoir, Léon Gambetta ne laisse personne indifférent : ses détracteurs tout autant que ses partisans observent ses moindres faits et gestes. Après sa mort, de nombreux hommages lui sont rendus et le gouvernement décrète des obsèques nationales, pour la première fois dans l'histoire de la République. Dans les années qui suivent, plusieurs monuments sont érigés à sa mémoire. Son cœur est transféré au Panthéon le .

Source : Wikipedia