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Pierre Mendès France
Pierre Mendès FrancePierre Mendès France

Pierre Mendès France

Homme politique français


Mort à 75 ans
Date de naissance
Le vendredi
Il est né il y a 117 ans, 2 mois et 17 jours
Date de mort
Le lundi

Il est mort depuis 41 ans, 5 mois et 10 jours
Lieu de naissance
Paris, France France
Nationalité : française France
Signe astro : Capricorne
Signe astro chinois : Cheval

Pierre Mendès France, parfois surnommé PMF, est un homme d'État français, né le à Paris et mort le dans la même ville. Il est président du Conseil des ministres du 18 juin 1954 au 23 février 1955.

Il s'initie à la vie politique dès 1924 dans les mouvements étudiants d'opposition à l'extrême droite. Il rencontre Édouard Herriot, qui le motive à adhérer au Parti républicain, radical et radical-socialiste.

Aux élections législatives de 1932, il est élu de justesse député de l'Eure. Malgré le fait qu'il soit plus identifié à gauche que la majorité du Parti radical, s'opposant parfois aux grandes figures du parti, il en reste membre. Après les évènements du 6 février 1934 et la chute du gouvernement Daladier, il s'oppose fermement à l’alliance des radicaux avec la droite, dont la Fédération républicaine de Louis Marin. En 1938, il participe à la coalition du Front populaire et devient membre du second gouvernement Blum.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir été incarcéré par le régime de Vichy, il parvient à rejoindre la Résistance et s'engage dans les Forces aériennes françaises libres. Il est commissaire aux Finances puis ministre de l'Économie nationale dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle de à . Son plan de rigueur est rejeté par le général de Gaulle, ce qui conduit Pierre Mendès France à la démission.

Après la défaite militaire de Diên Biên Phu, proposé à la présidence du Conseil par le président René Coty, il obtient l'investiture de l'Assemblée nationale à une écrasante majorité dans l'urgence de la situation ; il cumule cette fonction avec celle de ministre des Affaires étrangères. S'il parvient à conclure la paix en Indochine, à préparer l'indépendance de la Tunisie et à amorcer celle du Maroc, ses tentatives de réforme en Algérie entraînent la chute de son gouvernement, cible à la fois de ses adversaires colonialistes et de ses soutiens politiques habituels anticolonialistes. Renversé par l'Assemblée sur cette question très sensible de l'Algérie française, il quitte la présidence du gouvernement en .

Ministre d'État sans portefeuille du gouvernement Guy Mollet en 1956, il démissionne au bout de quelques mois en raison de son désaccord avec la politique du cabinet menée en Algérie.

Il vote contre l'investiture de Charles de Gaulle à la présidence du Conseil en 1958, puis abandonne tous ses mandats locaux à la suite de sa défaite aux élections législatives qui suivent. Après avoir été pressenti pour se présenter à l’élection présidentielle de 1965, il revient au Parlement en 1967, en se faisant élire député de l'Isère. Ayant perdu son siège à l’Assemblée nationale l'année suivante, il forme un « ticket » avec Gaston Defferre, candidat à l'élection présidentielle de 1969, mais celui-ci ne recueille que 5 % des suffrages exprimés.

Bien qu'il n'ait dirigé le gouvernement de la France que pendant un peu plus de sept mois, il constitue une figure morale pour une partie de la gauche en France. Au-delà, il demeure une référence pour des personnalités de la classe politique française, incarnant le symbole d'une conception exigeante de la politique.

Source : Wikipedia 
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