Robert Faurisson, né le à Shepperton (Royaume-Uni) et mort le à Vichy, est un militant négationniste français.
Professeur de lycée puis maître-assistant en lettres modernes à l'université, il connaît un début de notoriété à partir de la fin des années 1960 en publiant une étude sur Rimbaud, puis un moindre succès avec sa thèse consacrée à Lautréamont. À la fin des années 1970, il accède à la célébrité à travers une série de scandales médiatiques et de procès en raison de sa négation du génocide juif. Il devient en France, à partir des années 1980, une icône des négationnismes d'extrême droite et d'ultragauche, convergeant dans les années 2000 dans une partie de l'antisionisme en Occident comme dans le monde arabo-musulman. Jugé antisémite, proche des milieux d'extrême droite, voire néonazis, il est condamné à plusieurs reprises pour « incitation à la haine raciale » et « contestation de crime contre l'humanité ».
Figure emblématique du négationnisme, il ajoute aux auteurs fondateurs de ce courant, Paul Rassinier et Maurice Bardèche, une fixation sur la négation de l'existence des chambres à gaz. Il joue sur l'apparente crédibilité d'une démarche hypercritique pseudo-scientifique, unanimement disqualifiée dans le monde de la recherche. Qualifié de « faussaire de l'histoire » par Robert Badinter, il attaque ce dernier en diffamation mais est débouté par la justice qui acte cette qualification en 2007. Dans un jugement du , confirmé en appel le , le tribunal de grande instance de Paris établit qu'écrire que Faurisson est « un menteur professionnel », un « falsificateur » et « un faussaire de l’histoire » est conforme à la vérité.
Source : Wikipedia