Romano Prodi, né le à Scandiano, est un économiste et homme d'État italien, membre du Parti démocrate (PD).
Ministre de l'Industrie entre 1978 et 1979, il dirige ensuite à deux reprises l'Institut de reconstruction industrielle (IRI), dont il assure avec succès le démantèlement. En 1995, il fonde la coalition de centre gauche « L'Olivier », qu'il conduit à la victoire aux élections anticipées de 1996.
Il est alors nommé président du Conseil des ministres, poste auquel il est contraint de renoncer au bout de deux ans seulement. Toutefois, en 1999, il est désigné président de la Commission européenne, en remplacement de Jacques Santer. Au cours de son mandat de cinq ans, il mène à bien l'élargissement de l'Union européenne de 2004, qui voit dix pays rejoindre l'UE.
Un an après avoir quitté cette fonction, il remporte les premières primaires citoyennes italiennes, organisées pour choisir le chef de file de L'Union, une vaste coalition de centre gauche et de gauche. L'alliance remportant, sur le fil, les élections générales d'avril 2006, il retrouve la présidence du Conseil. La fragilité de la coalition conduit le gouvernement à être mis en minorité au Sénat en , mais Prodi finit par conserver la confiance des deux chambres.
Élu président du nouveau Parti démocrate (PD) en , il est obligé de démissionner de la présidence du Conseil, en , après avoir perdu un vote de confiance à la chambre haute, du fait du retrait d'un petit parti de la majorité. Pour les élections anticipées d'avril, il laisse le leadership électoral à Walter Veltroni. À l'issue du scrutin, qui voit la défaite du centre gauche, il renonce à présider le PD et se retire du devant de la scène politique.
En 2013, il est choisi comme candidat à la présidence de la République par la coalition de centre gauche mais n'est pas élu à l'issue du quatrième tour de scrutin. Après cet échec, Prodi quitte le PD et met un terme définitif à sa carrière politique.
Son frère Vittorio Prodi est aussi un homme politique.
Source : Wikipedia