Stefan Zweig (/ˈʃtɛ.fant͡svaɪ̯k/), né le à Vienne en Autriche-Hongrie et mort le à Petrópolis au Brésil, est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien.
Ami de Sigmund Freud, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Richard Strauss, Émile Verhaeren, Stefan Zweig a fait partie de l'intelligentsia juive viennoise. Il quitte son pays natal en 1934, en raison de la montée du nazisme pour se réfugier à Londres, puis au Brésil où il se suicidera. Son œuvre est constituée essentiellement de biographies (Joseph Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart), mais aussi de romans et de nouvelles (Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments, Le Joueur d'échecs). Dans son livre testament, Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de cet « âge d'or » de l'Europe et analyse ce qu'il considère comme l'échec d'une civilisation.
Source : Wikipedia
Car jamais un acte n'est décisif par lui-même ; ce qui compte, c'est la connaissance de cet acte, et ses conséquences.
Tout esprit vient du sang, toute pensée vient de la passion, toute passion de l'enthousiasme
Il est des heures vides, creuses, qui portent en elles le destin.
Ô morne infini des années venues s'interposer entre hier et aujourd'hui, ô grisaille de la mer séparant des rivages perpétuellement invisibles, séparant deux coeurs !
Dans toute action qu'on entreprend, il y a quelque chose qui finit, à la longue, par vous déformer.
L'histoire ne tolère aucun intrus, elle choisit elle-même ses héros et rejette sans pitié les êtres qu'elle n'a pas élus, si grande soit la peine qu'ils se sont donnée.
Rien n'est plus passionné que la vénération d'un jeune homme, rien n'est plus timide, plus féminin, que son inquiète pudeur.
On peut tout fuir, sauf sa conscience.
Tel est bien le caractère étrange de la nature humaine que de s'adapter partout très vite et de se sentir chez soi même dans l'éphémère, comme si là était son bon droit.