Pauline Lafont

Actrice, mannequin et chanteuse française, Pauline Lafont était une jeune artiste prometteuse, fille de la célèbre comédienne Bernadette Lafont. Sa carrière fulgurante, bien que tragiquement courte, a laissé une empreinte distinctive dans le cinéma français des années 1980.

Parcours

Née Pauline Aïda Simone Medveczky le 6 avril 1963 à Nîmes, Pauline Lafont était la fille de l'actrice Bernadette Lafont et du sculpteur hongrois Diourka Medveczky. Dès son plus jeune âge, elle a baigné dans le milieu artistique, faisant ses premiers pas devant la caméra à 12 ans aux côtés de sa mère dans le film "Vincent mit l'âne dans un pré (et s'en vint dans l'autre)" (1975). Elle a également étudié l'art dramatique avec Claude Confortès, qui l'a dirigée dans "Vive les femmes !". Son style de jeu était caractérisé par une fraîcheur naturelle, une sensualité discrète et une capacité à incarner des rôles à la fois innocents et complexes. Elle était perçue comme un symbole de la "Marilyn française" des années 1980, avec une présence à la fois lumineuse et vulnérable à l'écran.

Après des apparitions dans des magazines comme Lui et des productions télévisuelles, comme l'émission sur le rock "Sex Machine" ou le téléfilm "Un chien écrasé" de Daniel Duval, elle enchaîne les rôles au cinéma. Elle se fait remarquer dans des films comme "Papy fait de la résistance" (1983) et "Poulet au vinaigre" (1985). Parmi ses autres films notables, on compte "L'Amour braque" (1985), "Le Pactole", "La Galette du roi", et "Je hais les acteurs". Son rôle le plus marquant est sans doute celui de Lilas dans "L'Été en pente douce" (1987) de Gérard Krawczyk, où elle partage l'affiche avec Jean-Pierre Bacri et Jacques Villeret. Elle a également joué dans "Sale Destin" (1987) et "Deux minutes de soleil en plus" (1988), son dernier film. Sa carrière était en plein essor au moment de sa disparition, promettant un avenir brillant dans le cinéma français.

Repères de carrière

1963 : Naissance à Nîmes, France.
1975 : Premiers pas au cinéma dans "Vincent mit l'âne dans un pré".
1979 : Apparaît sur la couverture du magazine Lui.
1983 : Rôle dans "Papy fait de la résistance".
1985 : Rôle dans "Poulet au vinaigre".
1985 : Rôle dans "L'Amour braque".
1985-1988 : Relation avec le musicien Jacno.
1987 : Rôle majeur dans "L'Été en pente douce".
1988 : Dernier rôle dans "Deux minutes de soleil en plus".
1988 : Décès le 11 août à Gabriac.

Vie personnelle et engagements

Pauline Lafont était la fille de l'actrice Bernadette Lafont et du sculpteur Diourka Medveczky. Elle avait une sœur, Élisabeth (actrice), et un frère, David (musicien). Elle a été en couple avec le musicien Jacno de 1985 à sa mort en 1988. Sa mère, Bernadette Lafont, avait publié le livre "Élisabeth, Pauline et David : mes enfants de la balle" peu avant le décès de Pauline. Sa vie personnelle était parfois exposée aux médias, notamment en raison de sa relation avec Jacno et de sa famille d'artistes. Elle avait un tempérament parfois discret et sensible, et sa mère a mentionné qu'elle traversait une période de déception avant sa mort, notamment due à l'échec d'un film dans lequel elle s'était beaucoup investie.

Les informations sur des engagements philanthropiques spécifiques de Pauline Lafont sont limitées, sa carrière étant centrée sur le jeu d'actrice. Cependant, son travail a contribué à enrichir le cinéma français des années 1980 avec sa présence unique et son talent. Son décès prématuré a mis fin à une carrière prometteuse, mais son œuvre continue d'être appréciée.

Où se recueillir ?

Pauline Lafont est décédée le 11 août 1988 à Gabriac (Lozère), en France, des suites d'une chute accidentelle lors d'une randonnée solitaire. Son corps a été retrouvé le 21 novembre 1988, après une longue période de recherche médiatisée. Elle repose au cimetière de Saint-André-de-Valborgne (Gard), dans les Cévennes, un lieu qui était cher à sa famille. Ses admirateurs peuvent se recueillir sur sa tombe ou en revoyant ses films, qui témoignent de sa grâce et de son talent.

Contexte du décès

Pauline Lafont est décédée le 11 août 1988 à Gabriac (Lozère), à l'âge de 25 ans. Sa disparition est survenue lors d'une randonnée solitaire dans les Cévennes, où elle a chuté d'un à-pic d'une dizaine de mètres. Son décès a été déclaré le 11 août 1988, mais son corps n'a été retrouvé que le 21 novembre 1988, après une intense période de recherches et de spéculations médiatiques. À l'époque, Guillaume Durand avait même affirmé à tort en direct lors du journal télévisé qu’elle était vivante, illustrant la grande confusion médiatique autour de sa disparition. Sa mort, jugée accidentelle, a mis fin brutalement à une carrière d'actrice prometteuse et a profondément marqué le monde du cinéma français.

Anecdotes

1 - Pauline Lafont est apparue sur la couverture du magazine Lui à l'âge de 16 ans, puis y a posé seule quelques années plus tard, affirmant son image de "pin-up".
2 - Son décès a donné lieu à une forte agitation médiatique, avec de nombreuses fausses nouvelles avant que son corps ne soit retrouvé.
3 - Elle était en couple avec le musicien Jacno, figure emblématique de la nouvelle vague française, une relation très médiatisée à l'époque.
4 - Son rôle de Lilas dans "L'Été en pente douce" est devenu culte et reste l'un de ses rôles les plus emblématiques au cinéma, souvent cité comme emblématique du cinéma français des années 1980.
5 - Le film "Deux minutes de soleil en plus", dans lequel elle a joué son dernier rôle, est sorti peu avant sa mort et n'a pas rencontré le succès escompté, ce qui l'avait déçue selon sa mère.
6 - Sa mère, Bernadette Lafont, a publié un livre peu avant son décès, intitulé "Élisabeth, Pauline et David : mes enfants de la balle", un témoignage sur ses enfants artistes.

Points clés

Métier(s) : Actrice, Mannequin, Chanteuse
Décès : 11 août 1988 (à 25 ans)
Résidence principale : France (inhumée à Saint-André-de-Valborgne, Gard)
Relations : Jacno (compagnon, 1985-1988)
Enfants : N/A
Distinctions : N/A