Cause de la mort : arrêt cardio-respiratoire
Míkis Theodorákis (en grec moderne : Μιχαήλ "Μίκης" Θεοδωράκης) est un compositeur et homme politique grec né le sur l’île de Chios en Grèce et mort le à Athènes.
Il est particulièrement connu pour ses chansons (Sto Perigiali, Kaïmos, Une hirondelle…) et ses musiques de film (Électre, Zorba le Grec, Z, Serpico).
Sur le plan politique, il s'est distingué par son combat contre les dictatures. Membre de la résistance pendant l'occupation nazie, il est emprisonné et torturé par des agents du gouvernement au cours de la guerre civile grecque (1946-1949) en raison de son engagement au Parti communiste de Grèce (KKE). Il tient un rôle de porte-parole de l'opposition à la dictature des colonels de 1967 à 1974, ce qui lui vaut d’être arrêté. Il milite à gauche, notamment avec le KKE, jusqu'à la fin des années 1980, mais en 1989 il se présente comme candidat indépendant, avec le soutien du parti conservateur Nouvelle Démocratie, afin d'aider la Grèce à sortir de la grave crise politique dans laquelle l'avaient plongé les nombreux scandales du gouvernement d'Andréas Papandréou ; il contribue ainsi à l’établissement d’une large coalition réunissant conservateurs, PASOK et gauche : il s’agit de la première fois depuis la guerre civile que le Parti communiste participe de nouveau à la gestion de l'État. En 1990, Theodorákis est élu au Parlement grec — il l’avait déjà été en 1964 et 1981 — et devient « ministre sans portefeuille auprès du Premier ministre » dans le gouvernement de Konstantínos Mitsotákis. Pendant la courte période où il est au gouvernement, Theodorákis lutte contre la drogue et le terrorisme, pour la culture et de meilleures relations entre la Grèce et la Turquie. Après avoir été pendant deux ans (1993-1995) directeur des orchestres et des chœurs de la radio grecque Ellinikí Radiofonía Tileórasi (ERT), il se retire pour l'essentiel de la vie publique tout en continuant cependant à prendre position sur divers sujets de politique générale,,,.
Source : Wikipedia