Menu
Anniversaire CélébritéAnniversaire Célébrité
anniversaire-celebrite.com
Valéry Giscard d'Estaing
Valéry Giscard d'EstaingValéry Giscard d'EstaingValéry Giscard d'EstaingValéry Giscard d'Estaing

Valéry Giscard d'Estaing

Homme politique français


Mort à 94 ans
Date de naissance
Le mardi
Il est né il y a 98 ans, 2 mois et 17 jours
Date de mort
Le mercredi

Il est mort depuis 3 ans, 4 mois et 17 jours

Cause de la mort : covid-19

Lieu de naissance
Coblence, Allemagne Allemagne
Nationalité : française France
Signe astro : Verseau
Signe astro chinois : Buffle
Taille

189 cm


Célébrités liées


Valéry Giscard d'Estaing [valeʁi ʒiskaʁ dɛstɛ̃] — communément appelé « Giscard » ou désigné par ses initiales, « VGE » —, né le à Coblence (Allemagne) et mort le à Authon (France), est un homme d'État français, président de la République de 1974 à 1981.

Polytechnicien, énarque puis inspecteur des finances, il devient en 1955 directeur adjoint du cabinet d’Edgar Faure, président du Conseil, avant d'être élu l’année suivante député du Puy-de-Dôme. Sous la présidence du général de Gaulle, il est successivement secrétaire d'État aux Finances (1959-1962) et ministre des Finances et des Affaires économiques (1962-1966). Après son éviction du gouvernement, il exprime ses réserves envers le pouvoir gaulliste, en particulier lors du référendum de 1969, contribuant ainsi au départ du général de Gaulle. Durant la présidence de Georges Pompidou, de 1969 à 1974, il occupe à nouveau la fonction de ministre de l'Économie et des Finances. En parallèle, il fonde et préside les Républicains indépendants, qui constituent la deuxième composante de la majorité de droite.

Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il élimine au premier tour le gaulliste Jacques Chaban-Delmas et l'emporte face au représentant de l'Union de la gauche, François Mitterrand, à l’issue d'un second tour marqué par une participation record dans l’histoire de France. À 48 ans, il devient le plus jeune président de la République depuis 1895. Prônant une « société libérale avancée », il fait voter l'abaissement de la majorité civile, la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, le divorce par consentement mutuel, l'élargissement du droit de saisine du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle de la télévision publique. Il gouverne avec la majorité de droite acquise en 1973 et renouvelée en 1978. Sa politique étrangère est marquée par le renforcement de la « construction européenne », par sa contribution au lancement du G7, ainsi que par l'implication militaire de la France dans la bataille de Kolwezi (Zaïre) et dans l'opération Caban (Centrafrique), qui renverse l’empereur Bokassa, qui sera à l’origine de l’« affaire des diamants ».

Tout en développant le projet de train à grande vitesse (TGV) et en relançant l'industrie nucléaire, il doit faire face à des difficultés économiques alors que les Trente Glorieuses touchent à leur fin. En 1976, après la démission de Jacques Chirac, il nomme à la fonction de Premier ministre l’économiste Raymond Barre, qui mène jusqu'à la fin de son septennat une politique de rigueur très impopulaire. Malgré son positionnement centriste, Valéry Giscard d'Estaing se montre de plus en plus conservateur, en particulier sur l'immigration. Bien que sa majorité de droite ait remporté à la surprise générale les élections législatives de 1978 et qu’il ait longtemps été donné réélu pour un second mandat, il est battu par François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, en partie à cause des réticences du RPR de Jacques Chirac à le soutenir.

Par la suite, il est réélu à l’Assemblée nationale et accède à la présidence du conseil régional d'Auvergne. Devenu président de l'Union pour la démocratie française (UDF), fondée durant son septennat, il est l’un des principaux dirigeants de l'opposition au pouvoir socialiste. Fervent partisan de l'Union européenne, il est député européen puis président de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Il se retire en 2004 de la vie politique pour siéger au Conseil constitutionnel français, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République.

Auteur de plusieurs essais et romans, il est élu en 2003 à l'Académie française, au fauteuil laissé par Léopold Sédar Senghor.

Source : Wikipedia 
Tout le monde doit être bilingue dans une langue et en parler une autre.
Il n'y aurait pas tant de malaise, s'il n'y avait pas autant d'amateurs de malaise.
A la civilisation de masse doit succéder une civilisation à l'échelle de l'individu.
La télévision est le premier pouvoir en France, et non le quatrième.
On ne guérit pas les plaies en les léchant avec une langue de bois.